'L’arrivée massive d’étudiants a dégradé l’image de l’université, quand les filières d’élite, elles, se sont fermées aux élèves défavorisés, analyse la philosophe à la veille des résultats du baccalauréat. Le fossé s’est creusé entre une petite minorité qui bénéficie d’une formation privilégiée et les autres qui accèdent à des études sans garantie de réussite. Il est pourtant possible de démocratiser davantage l’enseignement supérieur.'